Détente et relaxation, massage, soins, cours de gym, hypnose… Au plus fort de l’épidémie de coronavirus, les centres hospitaliers intercommunaux de Créteil et de Villeneuve-Saint-Georges ont ouvert des espaces de bien-être à l’ensemble du personnel, soumis à rude épreuve pendant de longues semaines. Succès garanti. L’opération, menée durant les mois d’avril et mai, a fait carton plein avec un taux de satisfaction de 100 % selon les 1 336 personnes qui ont rempli le questionnaire qui leur avait été remis au CHI de Villeneuve-Saint-Georges.
Environ 750 soins en tout genre (pédicure, massage…) y ont été prodigués sur cette période. Près de 180 médecins, sur les 350 en exercice au sein de l’établissement, en ont bénéficié, au même titre que les aides-soignant(e)s, infirmièr(e)s, IBODE, IDE…
L’opération a été renouvelée lors de la seconde vague épidémique à Créteil, qui a rouvert son espace baptisé « le cocon ».
Mi-novembre, la direction de l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges étudiait la possibilité de faire de même avec « la bulle » malgré les difficultés logistiques. En attendant, des séances de massage (shiatsu) étaient proposées au personnel les mercredi matin et vendredi après-midi, organisées avec Human Impact, une association dévouée au bien-être des soignants.
Un ex-champion du monde pour faire boxer les soignants
Durant la première vague, la direction de Villeneuve avait enchaîné les animations, profitant de la générosité de certains participants. Ce fut le cas du boxeur Hassan N’Dam. L’ancien champion du monde WBA dans la catégorie poids moyen est venu cinq fois par semaine enseigner sa discipline aux soignants.
Le sportif a souhaité les remercier à sa façon après l’hospitalisation de son beau-père de 78 ans, gravement malade du Covid et soigné à Villeneuve. « Je me suis senti redevable vis-à-vis du personnel médical de l’hôpital parce qu’en dépit de son âge, il a traité mon beau-père comme un jeune. […] J’ai donc voulu apporter ma pierre à l’édifice en offrant des moments de détente et de décompression aux soignants, lesquels en avaient vraiment besoin tant ils sont sous pression », confiait après cette expérience Hassan N’Dam sur le site de la Fédération française de boxe.
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