EDITO

Informatique conventionnelle

Publié le 29/09/2011
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Conventionnelle. Adjectif riche de plusieurs sens dans la langue française selon qu’il s’applique à une arme ou à une conversation. Dans le cas de l’informatique médicale, nous voulons juste entendre que cette historique aventure de pionniers est désormais considérée comme une partie intégrante de la pratique du médecin. Banale, incontournable, transparente. Dans les clous. Conventionnelle quoi.

C’est bien ainsi qu’il faut comprendre, dans la nouvelle convention, la reconnaissance de l’informatisation du cabinet comme élément d’une amélioration du suivi et du service pour les patients.

Priorité donc à l’informatisation, soutenue par l’attribution de 400 points et sans laquelle les médecins seraient bien incapables de calculer les 24 indicateurs déclaratifs de suivi et de prévention de la convention. Vos logiciels métiers sont dans les starting-blocks (voir pages 4 à 6).

« Améliorer la prévention, la continuité, la coordination et la qualité des soins », c’était la définition du DMP qui fait figure de grand absent....alors qu’il commence à être présent sur le terrain (voir pages 8 à 10). Il est vrai que le concernant, les deux fonds de la CNAMTS qui supportent à 98 % le budget de l’ASIP Santé n’attendent plus de ROI, le fameux retour sur investissement. Il n’en est pas de même pour la convention et l’informatique conventionnelle.

marie-francoise.depange@gpsante.fr

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Marie-Françoise de Pange

Source : Informatique et Web