1. Chez l’enfant, l’apparition précoce de lésions hypo ou hyperpigmentées sur des zones exposées au soleil témoigne d’une photosensibilité qui doit faire évoquer une potentielle maladie génétique et demander un avis spécialisé.
2. Des fiches destinées aux patients classées par pathologie peuvent être consultées sur le site de la SFD (https://dermato-info.fr/fr/sommaire/les-maladies-de-la-peau) et une application, Chronoreco, donne rapidement les indications thérapeutiques fondées sur les dernières recommandations.
3. La corticophobie chez les parents d’enfants atteints de dermatite atopique est d’autant plus marquée que leur niveau d’études et leur score de littératie (capacité à trouver de l’information, à la comprendre et à l’utiliser) sont élevés. Cette corticophobie diminue généralement lorsque l’enfant grandit. Elle se conjugue volontiers à une vaccinophobie, associée à la conviction que les vaccins aggravent ou déclenchent la maladie. Corticophobie et vaccinophobie ont les mêmes déterminants : peur des effets indésirables, perte de confiance dans la sécurité du produit, perception d’une balance bénéfice/risque défavorable.
4. Les biothérapies n’entraînent pas de formes plus sévères de Covid-19. Selon deux études, dont une spécifique au psoriasis, on ne relève pas plus d’hospitalisation, de passage en réanimation ni de décès chez les patients recevant un biomédicament et atteints d’une infection à Sars-CoV-2. Ces résultats concordent avec la littérature et plaident pour un maintien des biothérapies en période d’épidémie, le risque étant essentiellement celui d’une poussée de la maladie chronique. En revanche, la mortalité est plus élevée (x 3,4) au cours d’un Covid chez les patients ayant une maladie bulleuse auto-immune. Les personnes traitées par rituximab semblent être plus exposées à l’infection par Sars-CoV-2, sans qu’on puisse conclure qu’il est associé à des formes plus sévères.
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