PLUS DE la moitié des glioblastomes héberge un gène MGMT (méthylguanine méthyltransférase), de réparation de l’ADN, activé, qui réduit l’effet cytotoxique antitumoral des agents alkylants. Pour surmonter cette chimiorésistance, on peut administrer un inhibiteur du gène MGMT en combinaison avec l’agent alkylant. Mais cette association est toxique pour la moelle, ce qui oblige à réduire, voire interrompre le traitement. On a donc eu l’idée de protéger la moelle des patients contre cette association grâce à une greffe de leurs cellules souches hématopoïétiques modifiées ex vivo qui portent une version mutée protectrice du gène MGMT. Une approche tentée avec succès sur trois patients qui ont ainsi pu recevoir jusqu’à 9 cycles de chimiothérapie sans effets secondaires importants. L’un est encore en vie après 3 ans et les deux autres, aujourd’hui décédés, ont survécu plus longtemps qu’attendu (la durée moyenne de survie atteignant environ 13 mois pour ces glioblastomes de mauvais pronostic).
Adair et coll. Science Translational Medicine, 9 mai 2012
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