Pompes à insuline

L’EASD plaide pour plus de transparence

Publié le 20/10/2014
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Dans une prise de position commune, les deux sociétés savantes américaine et européennes plaident pour un meilleur encadrement de l’évaluation des dispositifs mis sur le marché et une surveillance plus étroite des incidents de fonctionnements.

Ces dispositifs, de plus en plus sophistiqués, sont aujourd’hui utilisés par une proportion croissante d’enfants, adolescents et adultes souffrant de diabète de type 1, sans compter leur diffusion chez les diabétiques de type 2.

Or un certain nombre d’incidents sont à déplorer, avec pour conséquences un risque d’acidocétose, d’hypoglycémie voire de décès. Certes, ils sont souvent liés à une erreur de manipulation, mais les diabétologues s’estiment en droit de pouvoir accéder à des informations claires sur les incidents liés à ces dispositifs, ce qui n’est actuellement pas le cas.

Pour l’instant, les pompes doivent obtenir un marquage « CE », et les informations concernant leur sécurité doivent être indiquées sur le portail internet Eudamed, mais ne sont pas accessibles au public. « Il faudrait une Agence européenne des dispositifs, comme c’est le cas pour les médicaments », a indiqué le Pr Andrews Boulton, président de l’EASD.

D’après la communication du Pr Andrew Boulton lors d’une conférence de presse de l’EASD

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du Médecin: 9358