La dermatologie représente 15 % des consultations de médecine générale du tournoi. Les joueurs et joueuses n’ont cette année pas eu à souffrir d’un soleil trop agressif. La crème solaire, par ailleurs largement fournie lors de l’Open d’Australie, n’a pas fait recette au French Open, même si les peaux rousses comme celle de Murray méritent d’être protégées. Cela ne veut pas dire que les joueurs n’ont pas eu de problèmes cutanés.
Les ampoules n’ont pas disparues même si les techniques de prévention sont largement utilisées au niveau des mains à l’image d’un Rafael Nadal qui saucissonne certains de ses doigts avec des bandes collantes. Les juniors, encore tendres dans tous les sens du terme, sont les victimes toutes désignées car ils n’ont pas appris à protéger « leurs zones » de friction ni à râper la couche cornée trop épaissie.
Une journée dermatologique
De plus les principes d’hygiène, notamment podologiques, ne sont pas toujours respectés : état des ongles, séchage des pieds après la douche, changement de chaussettes, traitement des mycoses. Les physiothérapeutes et les podologues pratiquent régulièrement des soins.
Conscient du problème, le tournoi de Roland Garros organise chaque année une journée dermatologique où un spécialiste analyse et traite les pathologies cutanées.
Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.
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