Les 19 courts de la porte d’Auteuil sont fin prêts. Une équipe de techniciens a bichonné les terrains depuis plusieurs semaines. Avec précision on a réparti les 2 à 3 millimètres de brique pilée, argile spécial de la région de Cholet dont la couleur ocre provient du mode de cuisson à près de 800 degrés, sur 10 cm de craon, un calcaire particulier puis une couche de mâchefer et enfin un empierrage.
Cette année, le court Philippe Chatrier a subi un lifting en profondeur, le dernier datait de 15 ans. La glissance de la terre battue ocre n’est pas seulement une merveilleuse sensation, mais c’est également une protection de nos articulations et tendons des membres inférieurs et du rachis.
Le dosage est subtil car un essai malheureux de terre battue bleue, du fait de l’adjonction de cobalt, au tournoi de Madrid s’est révélé trop glissant et donc dangereux.
Une étude réalisée sur un millier de joueurs aux États-Unis, a constaté que le risque de blessure était sept fois plus élevé sur dur que sur terre battue. De même, les capacités d'amortissement des chocs sont dix fois supérieures sur terre battue que sur béton.
Nos seniors aux articulations fatiguées ont compris que la terre restait LA surface « autorisée ».
Article précédent
Dans un fauteuil
Article suivant
Un bel échange
Fenêtre sur court
Atchoum
Le maillon faible
La pathologie de surface
Roland-Garros 2014 : le retour gagnant du Dr Parier
Parité ?
Histoire de momies
« Court sur pâtes »
Échos de l’écho
Dos d’ados
L’arme fatale
Sinistre ?
En avoir sous le pied
Dans un fauteuil
Le retour sur terre
Un bel échange
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature