L’examen d’un joueur de haut niveau nécessite un certain nombre de précautions, car la zone en cause n’est pas toujours à l’origine du mal, mais bien souvent la conséquence.
Un joueur qui se plaint de la partie médiale de son coude lors d’un examen clinique normal doit inviter à la prudence. La clinique est prédominante et des examens complémentaires anormaux ne doivent pas détourner le diagnostic. Le bon réflexe est alors de contrôler l’épaule.
Souffrance neurologique
Chez ces champions, on retrouve bien souvent une souffrance, en particulier neurologique. L’atteinte du nerf du grand dentelé est classique chez ces joueurs et son expression se situe habituellement au niveau de l’épaule. Cependant, du fait d’un dysfonctionnement du maillon faible, la douleur se reporte parfois à distance notamment sur le coté interne du coude.
Dépister les faiblesses telles que rétractions, insuffisance musculaire, raideurs articulaires, reste le credo pour limiter une éventuelle décompensation.
Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.
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