Les stents coronaires biodégradables ont été évalués contre des stents actifs dans trois essais thérapeutiques contrôlés (ISAR-TEST 3, ISAR-TEST 4 et LEADERS) ayant enrôlé 4 062 patients.
La méta-analyse de ces essais, avec un suivi moyen de 4 ans, présentée par Robert Byrne (Munich, Allemagne) a montré qu’il y avait moins de thromboses de stents avec un stent biodégradable qu’avec un stent actif : 30 cas pour 2 358 patients (1,3 % versus 44/1 704 (2,8 %) ; RR = 0,59 ; IC 95 % : 0,35-0,90 ; p = 0,015). Il y avait également moins de nécessité de revascularisation des lésions cibles (12,0 % versus 13,7 % ; RR = 0,82 ; IC 95 % : 0,68-0,98 ; p = 0,029). Ont été également relevés moins d’infarctus du myocarde chez les patients ayant eu un stent biodégradable que chez ceux ayant eu un stent actif (1,5 % versus 3,0 % ; RR = 0,59 ; IC 95 % : 0,73-0,95 ; p = 0,031).
R. Byrne (Munich, Allemagne). Biodegradable polymer drug-eluting stents versus durable polymer sirolimus-eluting stents in patients undergoing percutaneous coronary intervention: A pooled analysis of individual patient data from the ISAR-Test 3, ISAR-Test 4, and LEADERS randomized trials at 4 years.
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