L’hydratation, comme en population générale, est primordiale pour le diabétique pendant l’exercice et en phase de récupération, d’autant plus que l’hyperglycémie augmente légèrement la diurèse. Il doit éventuellement ajouter un peu de sucre dans sa ration hydrique si les exercices durent quelques heures et, de toute façon, augmenter l’apport en glucides des repas dans les jours précédents le sport intense ; cet apport est à évaluer de manière à ce que le poids reste stable. Car les glucides doivent constituer une part normale de l’alimentation des sujets diabétiques. Un apport quotidien de l’ordre de 180 à 220 g d’hydrates de carbone est généralement nécessaire mais cette proportion d’hydrates de carbone dans la ration calorique quotidienne est d’autant plus élevée que l’activité physique est plus importante. Le diabétique sportif doit équilibrer ses repas entre glucides-protides-lipides (45-50% G, 25-30% L, 15% P) de la même manière qu’un non diabétique et comme tout sportif dont la dépense énergétique est majorée.
Compléments alimentaires inutiles à partir du moment où la ration calorique – et donc en vitamines – augmente, toute prise de compléments alimentaires est inutile. Lorsqu’on fait de la musculation, la surcompensation protéique est improductive. Elle n’a pas d’impact délétère sur le rein, mais elle augmente, en revanche, le flux sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire, ce qui n’est pas conseillé chez une personne diabétique.
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