Des situations européennes divergentes

Publié le 09/07/2012
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• Depuis septembre 2008, un programme national de vaccination a été mis en œuvre au Royaume-Uni. Le vaccin a été proposé aux jeunes filles âgées de 12 ans. Pendant les deux premières années du programme, un rattrapage a également été mis en œuvre chez les moins de 18 ans. Ce programme de vaccination contre les papillomavirus humains a initialement fait appel au vaccin Cervarix, puis également au Gardasil à partir de septembre 2012.

Ainsi, la couverture vaccinale est relativement élevée en Angleterre. Des initiatives ont été mises en place pour évaluer les effets de la vaccination contre les lésions à papillomavirus humains, notamment en termes d’incidence des lésions cervicales précancéreuses et cancéreuses.

• L’Italie a également une politique active et libre d’offre du vaccin aux filles de 12 ans dans toutes les régions. Certaines d’entre elles ont également proposé la vaccination aux jeunes femmes de 15 à 25 ans. La couverture est mesurée en permanence au niveau national, et elle atteint une moyenne d’environ60 %.

Toutefois, les contraintes financières des services de santé régionaux rendent difficiles des progrès supplémentaires dans la couverture vaccinale. Des efforts dans la communication destinée au public sont considérés comme nécessaires afin d’obtenir une augmentation du taux d’immunisation, ainsi que pour sensibiliser la population générale aux avantages de la vaccination et au dépistage du cancer du col de l’utérus.

•Dans les pays de l’Europe de l’est, la couverture vaccinale est relativement faible en raison de la faible acceptation du vaccin chez les parents ainsi que chez les professionnels de la santé. Il apparaît nécessaire de développer une communication efficace destinée aux jeunes femmes, à leurs parents et aux professions de santé, en particulier les gynécologues et les cancérologues. L’OMS préconise des méthodes de communication innovantes comme les réseaux sociaux. La stratégie de communication doit être mise en œuvre avant l’introduction du vaccin. De même, l’évaluation de la couverture vaccinale devrait être rapidement entreprise, aussi rapidement que possible après le début des campagnes de vaccination.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9152