En dépit de diminutions du degré d’activité documentées avec l’épratuzumab en cas de lupus modéré à sévère, les études multicentriques randomisées de phase 3 EMBODY 1 ET EMBODY 2 ne montrent pas de supériorité de l’ajout de l’épratuzumab au traitement standard par rapport à l’ajout du placebo.
Après 48 semaines et alors que la médiane de diminution des taux circulants de cellules B CD22 était de l’ordre de 30 à 35 %, aucune différence significative n’a été observée en termes de taux de répondeurs BICLA (critère principal composite basé sur les scores BILAG et SLEDAI), d’usage des corticoïdes et d’évaluation de l’activité par les malades ou les médecins.
Seule bonne nouvelle, la confirmation de la sécurité d’emploi, sans mise en évidence de nouveau signal préoccupant.
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